Distribution

But favorise l’éco-conception des produits et renforce son plan d’action RSE

Publié le 11 octobre 2022
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Pas toujours facile quand on est l’un des géants de l’aménagement de la maison en France, de conserver ses positions tout en maintenant des prix compétitifs. C’est pourtant l’équation dans laquelle s’est lancé le groupe But, n°2 de l’ameublement dans l’Hexagone, avec une croissance annuelle moyenne de 5,6 % de 2013 à 2021, et 2 Md€ de CA.

Pour son 50e anniversaire, la marque - qui dispose de plus de 320 magasins en France - vient de dévoiler son plan d’action RSE à cinq ans. Cette nouvelle feuille de route s’articule autour de l’ambition d’être la référence du choix responsable à portée de toutes les bourses dans le secteur de l’équipement, mais aussi de mieux produire, plus responsable, local et accessible. « Notre ambition est d’être la référence de l’équipement de la maison accessible à tous et respectueux de l’environnement. En tant qu’acteur majeur du secteur, nous avons un rôle important à jouer. Nous devons donner l’exemple, en étant des commerçants responsables et conscients de nos impacts », a expliqué Bérengère Assaiante, directrice RSE de But. Structurée autour des clients, des collaborateurs et des territoires, la démarche s’organise en 21 axes d’engagements.

Si But a lancé sa première ligne de literie fabriquée à partir de bouteilles en plastique recyclées en 2020, comment faire pour que sa démarche dépasse le seuil du symbole ? « Avec nos 9 000 collaborateurs, nous agissons ensemble pour conduire le changement en favorisant l’éco-conception de nos produits, via une production plus responsable, plus locales tout en restant accessible à tous », explique le Pdg Alexandre Falck. L’intégralité des fournisseurs de la marque a signé une charte d’achat responsable, et 80 % des achats proviennent déjà d’Europe, tandis que 40 % des achats "meuble" sont Made in France.

L’enseigne se refuse toutefois de jouer la carte du greenwashing : dans une lettre ouverte parue en avril dans Les Échos, redoutant que le "made in France" ne devienne un slogan publicitaire, Alexandre Falck rappelait qu’une chaise fabriquée en France était deux fois plus chère que celle d’Europe de l’Est à qualité et attributs comparables. « Le "made in France" n’est pas l’alpha et l’omega de l’achat responsable. Pire, il signifierait pour But une perte de sens et de valeurs sans mentionner sa compétitivité et sa croissance », expliquait le Pdg. Pour lui, l’entreprise doit rester créatrice de valeur et trouver de justes mécanismes de redistribution de cette valeur. Et de conclure que « c’est en cela que se trouve la durabilité », même s’il s’avoue convaincu que les ventes de produits "made in France" continueront de progresser.

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